les anciennes lettres

atelier écriture

Avril 2012

Ce 23 avril,
 
                        Pour écrire un seul vers, il faut sentir comment
            volent les oiseaux.
                                                           Rainer Maria Rilke
 
 
et le mot que la buse trace lentement, très haut,
si l’air l’efface, n’est-ce pas celui que nous pensions
ne plus pouvoir entendre ?
 
                                                           Philippe Jaccottet, pensées sous les nuages
 
 
 
 
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous rejoindre les
 
samedi 26, dimanche 27 et lundi 28 mai (Pentecôte)
 
pour la 12ème édition de la Rencontre d’écriture-s des terres d’encre :
 
Les Petits Toits du Monde 2012
 
Rencontre dédiée à la poésie, à la littérature, à l’art contemporain.
Son nom les Petits Toits du Monde lui vient (et nous est venu) de
notre hommage aux Himalayas et à l’esprit nomade.
 
 
Voici le programme, vous y trouverez :
 
des lectures de poètes, d’artistes et d ‘écrivains,
des ateliers d’écriture, d’écriture et musique, d’écriture et photographie,
une exposition de photographies et une exposition de livres d’artistes,
des parutions de livres singuliers,
des livres et des livres,
des voix et des voix,
 
de quoi partager ce qui nous réunit et qu’on appellera poésie ou la Princesse de Clèves…
 
 
 
la Rencontre d’écriture-s est ouverte à tous et gratuitement les samedi et dimanche (adhésion nécessaire 10€) et sur inscription-réservation pour le lundi (40e, repas de midi compris),
 
n’oubliez pas de vous inscrire, c’est plus simple et plus sympa pour l’équipe cuisine et pour les poètes des ateliers…
 
 
on ne va rien dire ici des noms des invités, …
ce silence valant comme une invitation à ouvrir le programme, à l’imprimer, à le transférer aux amis, à le mettre en lien sur votre site, sur votre blog, à le faire circuler, à l’afficher, pour que,
les jours venus, nous soyons nombreux ensemble.
 
 
 
 
                        Et nous sommes partis sur les routes
                        jonchées de feuilles nouvelles
                        nous étions Rien
                        ce peuple heureux
 
                                               Pierre-Albert Jourdan, le bonjour et l’adieu
 
 
 
 
 
les Petits Toits du Monde font partie du Pays de l’écriture, action soutenue  par des Communes de la vallée du Jabron, par la Communauté de Communes de la Vallée, par le Conseil Général 04, par le Conseil Régional PACA et par la DRAC.
Qu’ils en soient remerciés.
 
 
 
Avant les Petits Toits du Monde, nous pouvons nous retrouver pour écrire en marchant et en paysage :
 
samedi 5 mai             les crêtes de Lure
                                   l’herbe rase et le raisin des ours, les lauzes blanches et
                                   l’herbe folle,les lignes d’horizon comme vagues à la mer et
                                   sous le ciel, un carnet d’air écrit sur la ligne qui sépare.
 
                                    rendez-vous à 10h au Pas de la Graille, commune de Valbelle
                                   merci de vous inscrire au 04 92 62 08 07 ou par courriel
                                   participation gratuite (action subventionnée du Pays de
                                   l’écriture)
                                   adhésion annuelle nécessaire : 10€
 
 
 
ou après les Petits Toits du Monde pour un week-end de création littéraire :
 
sam.2 et dim.3 juin               quelques empreintes qui font signe,
                                               les petits pas.
                                               puis, la couture du texte. un récit.
 
coût : 100€, en pension complète (du samedi 14h au dimanche 18h) (+10€ d’adhésion)
inscription par courriel et confirmation avec envoi des arrhes (30%)
 
 
 
 
Mots oiseux, mots perdus, métaphores décousues, qu’une angoisse vague enchaîne à des ombres… Vestiges de moments plus heureux, vécus au fond de je ne sais quelles allées… lampe éteinte dont l’or brille dans l’obscurité, grâce au souvenir de la lumière disparue… paroles livrées non pas au vent, mais au sol nu, échappées des doigts relâchant leur prise, telles des feuilles sèches tombées vers eux de quelque arbre se dressant, invisible, vers l’infini… Nostalgie des bassins de jardins inconnus… Tendresse de ce qui n’a jamais été…
Vivre ! Vivre !
 
 
                                                           Fernando Pessoa, le livre de l’intranquillité
 

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