Brève Biographie

atelier écriture

Les deux formatrices de terres d’encre Frédérique de Carvalho et Mireille Irvoas ont cofondé l’association en 1998 après avoir obtenu le DU d’ateliers d’écriture d’Aix en Provence, venu donner un point de départ à une pratique déjà ancienne mais non mise en forme. 
avant, c’était peut-être quelque chose de plus instinctif et de plus intuitif.  c’était du côté de l’amour. l’amour du lire-écrire. toute la littérature avec déjà et de longtemps un penchant pour le récit et la poésie. et le partage. 


le temps et la pratique ; l’amour toujours du lire-écrire devenu le lire-écrire-vivre et la mise en pensée de l’expérience vivre-écrire-lire, nous ont permis d’affirmer un certain style, (le style c’est l’auteur, Proust) un certain esprit que nous avons nommé : l’atelier  l’écriture. 


En quelques lignes, « l’esprit » (qui est une « pratique ») :

  • nous écrivons en atelier. une voix parmi d’autres voix. chaque voix risque sa parole, il n’y a pas de « savoir-faire », il n’y a que le risque de « faire ». 
    sans savoir. c’est donc une pratique. solitaire et collective. inédite.
     
  • nous écrivons les arguments des Grands Atelier (stages de l’année) dans l’hiver qui précède. les longues nuits sont propices aux longues veillées. nous ne connaissons pas le contenu de ce que nous projetons. nous le rêvons plutôt. et, de ce point initial au déroulement réel du grand Atelier, nous sommes en recherche, en questionnement, en étonnement. 
    Ainsi, une fois énoncé notre « programme », nous avons chacune notre ligne de lectures, de prises de notes, de réflexions, d’écritures, de rêveries, pour l’année à venir. c’est tout à la fois une recherche personnelle / pour notre propre écriture / et une recherche pour les autres dont le fruit se partagera en Grand Atelier.
     
  • vous l’aurez donc induit de vous-même, chaque Grand Atelier est unique ainsi que les « petits » ateliers dont il se compose. 
     
  • nous avons chacune une pratique personnelle et investie d’écrire, nous publions ce qui peut s’appeler « poésie », l’une sous son nom, l’autre, non.
     
  • nous avons un lien très intime avec la nature, les bêtes, aussi tous nos repas sont bio-locaux et végétariens à tendance vegan. ce n’est pas plus étrange qu’un autre choix et c’est en accord profond avec nous-mêmes. ce qui est plus heureux. pour « tout le monde ».
     
  • nous faisons en sorte que chaque Grand Atelier se déroule dans un Lieu. un lieu relié à la nature , plutôt en retrait, au large, avec les oiseaux.
     
  • nous aimons particulièrement cette phrase de Paul Celan :


Je ne fais pas de différence entre un poème et une poignée de mains.